Notre Dame de la Roche à Lévis-Saint-Nom en Yvelines
Un lieu d'accueil empreint d'histoire

Depuis huit siècles,

l'abbaye de Notre-Dame de la Roche vit au rythme de l'histoire. Centre religieux prospère, elle connut le déclin suite aux désastres de la guerre de Cent Ans mais continua d'attirer les pèlerins. Épargnée par la Révolution, elle fut vendue comme bien national et transformée en grenier à foin. Rachetée en 1850 par la famille Lévis Mirepoix, descendants du fondateur Gui de Lévis, elle fut restaurée et mise à disposition d'un orphelinat. Puis en 1952, une école d'horticulture s'y installe. Aujourd'hui, l'abbaye retrouve une belle vitalité et développe de nouveaux projets. L'histoire de l'abbaye commence au XIIe siècle lorsqu'un premier bâtiment fut construit pour accueillir une statue de la Vierge. La légende dit qu'elle fut miraculeusement déterrée par un taureau. Le curé de Maincourt installa un ermitage sur le site. C'est en 1232 que l'abbaye fut officiellement fondée par Gui de Lévis. À la fin du XIIe siècle, il avait reçu le titre de maréchal de la Foi en raison de sa lutte contre les Albigeois. En l'an 1232, Gui de Lévis donna en pure aumône la somme de quatre mille livres Parisis pour la construction d'une abbaye en un lieu voisin de son château.

1232 : fondation de l'abbaye par Gui de Lévis

Déjà, sur son instigation, quelques solitaires relevant de l'obédience des chanoines réguliers de Saint Augustin s'y étaient retirés dès 1226. Tant en raison de la dédicace de cette abbaye à la Vierge Marie que de la nature de la végétation environnante, elle prit le nom Notre-Dame de la Roche (du latin ruecus, signifiant « buisson épineux » ou ruscus, « houx » selon Olivier Fauveaud). Guy de Lévis confia les fonds nécessaire la construction de l'abbaye à Thibault de Marly, abbé des Vaux-de-Cernay. Il assuma à la fois la conception de l'ouvrage et la surveillance des travaux. Les années suivantes, l'abbaye reçut d'importantes donations qui lui permirent d'acquérir un domaine assez vaste.

Le déclin

Dès la fin du XIVe siècle, l'abbaye eut à souffrir des désastres provoqués par la guerre de Cent Ans. Sa situation financière précaire s'aggrava sous le régime de la commende, (bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds). En partie ruinée à la fin du XIVe siècle, l'abbaye passe au comte de Toulouse puis à Louis XVI. En dépit des efforts de rénovation de l'abbé Pierre Habert de Montmort, elle ne comptait plus, dès le début du XVIe siècle, aucun religieux. La desserte du culte était assurée par un chapelain. L'abbaye demeurait toutefois très fréquentée, surtout lors de pèlerinages locaux en l'honneur de la Vierge Marie, dont une très belle statue gothique ornait la chapelle.

Le renouveau

Depuis 2016, l'association des Amis de l'abbaye s'est donné pour objectif de faire revivre le site en accueillant des activités de formation, d'aide et de soins à la personne,...